De nombreuses maladies sont susceptibles de se développer suite à des dysfonctionnements prostatiques. Il est primordial qu’un homme soit attentif aux signaux que lui envoie son corps et surtout sa prostate. Ce faisant, il parviendra à détecter d’éventuelles maladies capables de causer sa mort et qui peuvent être guéries si une prise en charge et faites très tôt. Ainsi, quand faut-il s’inquiéter pour sa prostate ?
Sommaire
À partir du moment où le patient est d’un âge avancé
Les maux touchant à la prostate surviennent de façon récurrente dès que le patient a passé le cap des 50 ans. 30 années plus tard, il y a de fortes chances que celui-ci développe aussi bien du cancer de la prostate que de l’adénome de la prostate. S’il est atteint de la deuxième maladie, il ne devrait pas s’inquiéter. En effet, l’adénome de la prostate n’est pas un cancer, mais peut causer une gêne intense.
En règle générale, la gent masculine en fait une caractéristique de son vieillissement. Elle le vit aussi comme la déchéance de sa séduction, de sa fécondité. Vous avez alors des raisons de vous inquiéter pour la prostate si votre âge est avancé. Consulter régulièrement un médecin qui n’hésitera pas à pratiquer le toucher rectal afin de vérifier si la prostate :
- Augmente de volume
- Gagne en souplesse
- Reste régulière
- Demeure élastique et indolore
Certains examens avancés pourront être faits pour s’assurer que votre prostate est en bonne santé.
En cas d’échec des traitements
Vous pouvez déjà avoir quelques inquiétudes lorsque des traitements visant à soigner un mal prostatique échouent. Il pourrait également s’agir de complications de l’hypertrophie bénigne de la prostate. Dans ce cas, une autre intervention est pratiquée afin de supprimer la zone hypertrophiée. En termes plus simples, une partie de votre prostate vous est retirée par endoscopie ou grâce au laser. Dès que le patient se remet de l’intervention, son débit urinaire est amélioré.
Cependant votre éjaculation devient rétrograde, car le liquide séminal se retrouve partiellement ou totalement à l’intérieur de la vessie. Par conséquent le sperme n’est pas expulsé par le biais de la verge. Vous n’aurez aucun problème à ressentir les sensations lors des rapports intimes et à rester en meilleure santé. Le réel problème se situe au niveau de la fertilité puisqu’il sera impossible de féconder une partenaire en vue d’avoir une progéniture naturellement.
En cas d’augmentation du dosage du PSA dans le sang
Un accroissement de la quantité de l’antigène prostatique spécifique produite par la prostate est synonyme d’une anomalie. Cela n’annonce pas systématiquement un cancer puisqu’il peut s’agir d’un adénome de la prostate, d’une prostatite ou de bien d’autres infections.
En cas de jet urinaire faible
Si vous remarquez que le jet urinaire perd en puissance et que votre débit est moindre, il faudrait penser à consulter un médecin spécialiste au sujet de votre prostate. Cela est également primordial si votre jet urinaire s’effectue par intermittence c’est-à-dire qu’il s’ensuit de minuscules gouttes involontaires retardataires au moment où vous avez terminé votre miction.
En cas de rallongement du temps de miction
L’allongement du temps fictionnel s’explique par le fait que la vessie se vide plus lentement en raison de la baisse de la puissance du jet. La norme des débits urinaires est estimée à 15 ml par seconde pour une vessie, dont le volume est 300 ml. Par conséquent, si votre temps fictionnel dépasse 20 secondes alors, il y a une obstruction sous vésicule liée à l’augmentation du volume de l’adénome prostatique.
En cas de ressentie d’une vidange incomplète au niveau de la vessie
Il s’agit là d’une sensation qui plonge celui qui en souffre dans un inconfort sans précédent à la fin de sa miction. Le patient a donc le ressenti de n’avoir pas terminé la vidange complète de sa vessie. Dans le jargon de la médecine, il s’agit de résidus post-mictionnels.
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